Ni vraiment diurne, ni vraiment nocturne, l'oiseau ne se laisse pas voir facilement. Posé sur le sol ou aplati sur une branche, c'est plus souvent par son ronronnement sonore, semblable au bruit d'un petit moteur de mobylette qu'il se fait remarquer. Son nom est à lui seul une légende : l'Engoulevent d'Europe. Drôle d’oiseau que cet Engoulevent qui, septembre venu, repart vers l’Afrique tropicale pour une nouvelle migration avant de revenir chanter l’été prochain sur les landes de Cojoux. L’entendre est aussi bref, juste au crépuscule, dès que la nuit devient plus profonde, il retrouve le silence et son mystère.
Les landes à la nuit tombée sont aussi le terrain de jeu et de chasse des chouettes, hiboux, chauve-souris, renards, ... Peut-être aurons nous la chance de les entendre ou d'apercevoir leur silhouette.